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Tout à l’heure, j’ai rencontré Guéguénou,
tu sais le « petit sec qui portait une barbichette ». Il m’a
dit : « va sur Internet, sur Google, tu cherches Guéguénou
et tu vas trouver un Arpète qui parle de nous et de sa promo ».
Je suis allé sur le site et je t’assure que l’émotion
m’a pris à la gorge. Que de souvenirs en effet. Je ne suis
pas Arpète d’origine mais de cœur certainement. J’ai
sévi 7 ans à Saintes. 7 ans sur 36 années de service,
les 7 plus belles années de ma vie. Vous étiez tous des
gosses et nous avec Guéguénou et Garrigou on jouait les
pères Fouettards.
On faisait l’effet de gens très sérieux, sans doute
sévères, mais qu’est ce qu’on pouvait rire de
vos conneries. On vous aimait bien les gamins, sache que nous gardons
de vous tous un excellent souvenir et pour ma part beaucoup de nostalgie
de cette époque.
J’habite toujours à Saintes, de même Guéguénou,
l’Huillier (prof d’électricité), Pichard, (prof
de Français) et bien d’autres que tu as connus. (Garrigou
habite du côté de Nîmes). Nous nous rencontrons assez
souvent et on parle souvent des années 70… De temps à
autre ont va sur la base. Tout a changé. Je donnerai cher pour
vous y retrouver !
Bravo pour ton site. Très bien fait. Excellente initiative d’Arpète
!
Jean-Paul VARLET, dit « Faber Castel »
Lettre suivante..
Merci pour ta réponse.
Tout d'abord, j'ai le bonjour à te donner de la part de l'un de
mes bons copains qui t'a connu, ...
Saches que je ne suis pas Arpète, mais je le suis de cœur
bien plus encore que certains qui ont été pensionnaires
de la grande maison...
A Saintes, j'ai pris mon pied. Ce sont les meilleures années de
ma vie militaire je te l'ai dit. Pour ce qui est de notre attitude avec
vous à l'époque, il faut te dire qu'à notre place
tu en aurais fait autant. Nombreux d'entre nous étions en âge
d'être votre père et aussi d'anciens Arpètes ; ce
n'est pas vous qui alliez nous apprendre le monde ! Je te raconterai des
anecdotes qui te surprendraient. Par exemple, le patron de l'Ecole, le
Colonel Escleine, rigide et sévère, voulait s'assurer, qu'en
passant par le trou du grillage, vous ne puissiez point vous blesser ...
!
Le brave Garrigou temporisait toujours ses éducateurs. Lui qui
n'avait pas d'enfant aurait été heureux d'avoir certains
d'entre vous comme fils....
Bref ! Pour conclure, vous étiez de braves gosses !
Je suis heureux de ce contact avec toi...
A bientôt
Jean-Paul
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